mercredi 29 août 2012

Une histoire de chien !

Juste en face de Terre de Haut, se trouve l’Ilet Cabris. Un petit ilet peuplé de cabris, de poules et d’un unique habitant : Ulrich, un potier très sympa qui propose aux enfants de faire de la poterie et de la peinture. Tom fera pour la première fois de la peinture à l’ilet Cabris.

Nous venons d’investir dans un harpon pour qu’Olivier aille chasser le poisson. En effet, la pêche classique nous a donné que très peu de poisson depuis le début du voyage alors nous essayons un autre moyen d’avoir du poisson frais ! Et on a bien fait : à chaque fois qu’Olivier se transforme en chasseur des mers des Caraïbes, il nous ramène du poisson. Aussitôt pêché aussitôt mangé ! On apprécie vraiment de manger du poisson et on regrette de ne pas s’être équipé avant d’un harpon de chasse sous-marine ! 
 

Laissez moi vous raconter une sacrée histoire de chien ! La première fois qu’Oliver est allé pécher au harpon, il partit en annexe avec Shopy. Il met l’annexe à l’ancre pour pouvoir plonger. A son retour : Shopy a disparu du bateau : il a sauté, nagé et rejoins la terre pour certainement courir après des cabris. A son retour au bateau, c’est la fin de l’après –midi et la nuit commence déjà à tomber. Shopy passera donc la nuit tout seul sur l’Ilet Cabris. Le lendemain, nous grimpons et parcourons l’ilet à pied en appelant notre chien. Mais nous revenons bredouilles. On craint que Shopy dans une course effrénée derrière un cabri, ait sauté une falaise. Au fur et à mesure que la journée passe, nous sommes de plus en plus inquiets. Olivier retourne plusieurs fois en bateau à l’endroit ou Shopy a disparu. Et en fin d’après midi alors qu’il s’apprêtait à rentrer seul, il aperçoit sur la plage Shopy. Quelle joie de le retrouver ! Mais une heure après nos joyeuses retrouvailles, Shopy se met à courser une poule sur la plage et disparait à nouveau. Nous rentrons au bateau à nouveau sans notre chien ! Mais dans la nuit, un hurlement de loup nous réveille…c’est Shopy qui pleure et qui nous appelle. Nous ne pouvons rien faire : il fait nuit noire ! Je retourne me coucher et Olivier reste dehors sur le bateau. Tout d’un coup, il aperçoit un truc bouger dans l’eau comme un gros poisson. Mais ce n’est d’autre que notre Shopy qui a sauté dans la mer et rejoins le bateau à la nage dans la nuit noire. Comment a-t-il pu retrouver le bateau ? Mystère mais depuis on le tient en laisse sur cet ilet et tanpis pour lui si il ne peut pas courir après les poules ou les cabris !

 

mercredi 15 août 2012

Un aller-retour en Dominique !


Une fois la tempête Ernesto passée, nous nous décidons pour nous rendre en Dominique. Il y a 2à milles nautiques qui séparent Les Saintes de la Dominique et nous les effectuons tranquillement avec un vent d’Est. Comme à chaque fois que nous sommes venus en Dominique, nous ressentons que cet île n’est pas comme les autres. La nature est présente de partout et on ne voit que du vert tellement la végétation est reine ici. Mais malheureusement, il pleut souvent à cause du relief qui retient les nuages et fait éclater les grains (orages des Antilles). Mais ce n’est pas tant la pluie qui nous dérangea mais plutôt « l’administration » de la Dominique.

Une fois que nous avions mouillé dans la baie de Porthsmouth, nous sautons dans l’annexe avec tout l’équipage de Ti TOM : Olivier, Tom, Shopy et moi. A peine nous avions accosté (je n’ai même pas eu le temps de mettre mes chaussures !), un homme du Ministère de l’Agriculture nous saute dessus. Il me montre Shopy du doigt et me fais des signes voulant dire « non ». Il m’explique (en anglais) que les chiens sont interdits en Dominique et que si je ne remonte pas tout de suite sur mon bateau, il va le TUER ! Quoi ????? J’explique que nous avons un passeport pour Shopy mentionnant qu’il a tous les vaccins et qu’il est « en régle ». Mais, il ne veut pas le savoir : il faut que j’amène Shopy aux douanes qui appelleront le Ministère de l’Agriculture pour lui faire passer une visite médicale. Bien entendu, il faut débourser 50 dollars US pour faire cette visite. Du coup, nous remontons dans l’annexe et retournons sur le bateau bien déçu.

Ajoutez à cela que nous craignons de laisser le voilier seul car il n’y a pas d’autres bateaux autour de nous. La Dominique est aussi réputée pour la vol des plaisanciers. En plus, on nous raconte que des « crackés » viennent en pleine nuit à la nage et qu’ils montent sur les bateaux. Aussi, malgré un mouillage tranquille, Olivier surveille toute la nuit que personnes monte à bord. Du coup, nous décidons de retourner aux Saintes dès le lendemain. Nous sommes déçus mais nous ne regrettons pas notre décision. Les Saintes sont très agréables : il y a plein de plages différents, les Saintois sont tres accueillant et contrairement à d’autres endroits en Guadeloupe, nous ne ressentons pas de racisme envers nous et envers Shopy (les antillais détestent en général les chiens !). La dernière fois que nous étions venus aux Saintes, nous n’avion pas aimé car il y avait trop trop de touristes de partout. Mais au mois d’aout, il y a peu de visiteurs et l’ile est beaucoup beaucoup plus tranquille.

Les Saintes sont composées de deux îles principales : Terre de Haut et Terre de Bas. Pour l’instant, nous ne connaissons que Terre de Haut. L’ile est vallonnée et les plages sont splendides. Pour nous y rendre, nous devons marcher environ 20 à 30 min mais c’est une marche agréable car ici les routes sont en béton et il ne circule quasiment pas de voitures mais des scooters. En pleine saison touristique, les scooters sont vraiment une plaie ! Il y a en a plein de partout et la pollution sonore est vraiment désagréable. Mais en ce moment, c’est très agréable car peu de touristiques donc peu de scooters. Les saintois ont très sympas et surtout il y a plein d’enfants….En fin d’après-midi, nous nous rendons à la place principale du Bourg (le débarcadère) et Tom s’amuse comme un fou avec les petits Saintois. Ici la population est métissée : beaucoup  de Saintois à la peau mate, aux yeux bleu et blond. Ils sont très beaux. Nous n’avons pas du tout peur du vol et Shopy a aussi plein de copains chien ! Nous décidons alors de rester aux Saintes pendant au moins 1 mois. Aussi, si certains d’entre vous souhaite découvrir « Les Saintes », n’hésitez pas à venir faire un saut sur Ti Tom, c’est le moment !

vendredi 3 août 2012

Ti Tom et la Tempête tropicale Ernesto

Dès notre arrivée à Basse Terre, nous nous activons pour aller chercher notre « secteur de barre » tout beau tout neuf. Je vois Olivier faire une moue sceptique car la hauteur de la pièce est légèrement différente de la pièce d’origine. Résultat : on mettra une semaine en installer la nouvelle pièce. Mais bon, cette fois-ci, on est bon « prêt à partir » pour de nouvelles contrées (du moins c’est ce que l’on pensait…).
Durant cette petite semaine, je me rendais avec Tom, tous les jours, à la nage à la plage de Basse Terre. Nous sommes très loin de la plage paradisiaque mais plutôt la vrai plage de ville. Le sable est noire (car il y a le volcan La Soufrière derrière) et il y a un monde fou. On se croirait dans une piscine tellement il y a d’enfants. Et qui dit enfant dit maman….alors je me suis fais 3 copines avec qui discuter un peu. Cela faisait bien longtemps et ça fait du bien ! Et en plus, l’une d’elle exerce en tant que gynécologue à Basse Terre.  Je lui raconte mes galères pour prendre rendez vous pour réaliser mon échographie du 5ème mois et  que nous devons aller exprès  à Marie Galante. Malheureusement le bateau n’est pas prêt à naviguer. Et là, elle me donne les coordonnées d’un super échographiste à Capesterre où je décroche un rendez-vous pour le lendemain. Elle me dit de passer à son cabinet pour faire ma consultation. Merci encore Karine de m’avoir reçu car je déprimais de ne  pas à décrocher un rendez vous. Je vous informe donc que le bébé va bien et que nous gardons la surprise du sexe pour le jour de l’accouchement.
Nous quittons Basse Terre direction Les Saintes. Cela fait bien longtemps que nous n’avons pas navigué. Nous sommes « au près » (vent presque de face). Je me sens anxieuse ainsi que le reste de l’équipage. En plus, je fais des erreurs de navigations et je rate les virements de bords ce qui n’arrange pas la situation. Cette navigation n’était pas terrible du tout….
Arrivée aux Saintes, nous apprenons qu’un phénomène cyclonique est en train de se former au sud des Petites Antilles. Et là, on commence à paniquer : quoi un cyclone ? Il n’y a pas de marina où s’abriter ici mais seulement des bouées pour s’amarrer. Nous en prenons une et nous préparons à vivre notre premier cyclone en bateau. Mais heureusement, la tempête tropicale ERNESTO ne se transforme pas en cyclone. Elle a éclaté vers St Lucie. La Guadeloupe subit la queue d’ERNESTO et nous sommes actuellement sous la pluie. Le vent d’Est à Sud-Est souffle assez fort  (40 km/h) avec des  rafales pouvant alors atteindre 70 à 80 km/h. On croise les doigts pour que tout se passe bien…je vous tiens au courant !