Nous quittons Rodnay Bay le 11 juillet 2013 pour attaquer la
descente vers le sud.
Dès notre arrivée au mouillage de « Malgrétout »,
nous plongeons pour rejoindre le rivage pour aller ramasser des fruits. Il y a
plein de mangues. Nous faisons notre réserve pour les prochains jours. Olivier
cueille de grosses papayes vertes que nous ferons cuire comme des courgettes.
La papaye est comme un légume lorsqu’
elle est verte et elle est un fruit exotique dès qu’elle arrive à maturité.
Nous voyons arriver au loin SEPIA, le catamaran de Jean-Claude accompagné de
Michelle. Nous nous étions donné rendez vous à ce mouillage puisqu’eux aussi
descendent à Carriacou (mais eux ce n’est que pour une dizaine de jours). Nous
passons une bonne petite soirée ensemble avec au dessus de nos têtes ces
majestueux grands pitons (symbole de l’ile de Sainte Lucie).
Nous quittons Sainte Lucie en même temps que Sepia et nous
nous donnons rendez vous dans quelques jours à Carriacou. Des que nous
approchons de St Vincent, nous voyons des dauphins qui s’amusent comme des
petits fous dans l’eau. A notre arrivée à Cumberland Bay, un gars arrive sur
une toute petite barque à moteur pour nous aider à mouiller le bateau. Nous
acceptons car ici, nous devons mouiller à le « bermudienne » :
en plus de son ancre, le voilier doit être accroché par l’arrière à un bout
(une corde) attaché à un cocotier. Le mouillage de Cumberland est vraiment
splendide. Tout est très très vert. Les cocotiers sont immenses. Il y a une
grande rivière qui se jette dans la mer. Pas étonnant que le film
« Pirates des Caraibes » a été tourné ici : cela ressemble
vraiment à un repère de flibustiers. Nous, nous n’avons pas croisé de pirate
mais que gens très accueillants et très très gentils. On nous a offert des
papayes, des bananes, des mangues. Ils ont l’air vraiment très pauvres. Leurs
vêtements étaient en lambeau…quand je pense aux quantités de vêtements que
certains ont dans leur placard qui ne servent à rien ! Nous n’avions rien
à leur donner (je n’ai que des affaires de bébé et il n’y avait pas de nouveaux
nés !). Les enfants me réclament du
chocolat : on leur en donne quelques carreaux chacun et nous voyons le
bonheur dans leur yeux ! Le lendemain, à mon réveil, je me décide de faire
un énorme gâteau au chocolat que nous mangerons avec les enfants de Cumberland
pour le gouter. Il y a plein de rastas et des chanteurs qui chantent du
reggae sur la plage. L’ambiance est
vraiment différente des autres iles. Ca nous plait bien et on se promet de
s’arrêter plus longtemps lorsque nous reviendrons en Martinique. Le seul souci
de cet endroit authentique : les moustiques (on espère qu’en novembre
il y aura moins !).
L’archipel des Grenadines s’éparpille de St Vincent à
Grenades. Les iles de Bequia, Mustique, Mayreau, Tobago Cays, Union, Petit
Saint Vincent dépendent de St Vincent. Les iles de « Petite
Martinique », Carriacou appartiennent à Grenade. Nous n’avons pas le droit
de débarquer à terre car nous n’avons pas fait la clearance pour les iles de
Saint Vincent et surtout parce que les chiens sont interdits. Nous mouillons à
LOWER BAY ou se trouve une magnifique plage de sable blanc. L’eau est
turquoise…il n’y a pas de doute : nous sommes vraiment dans les
Grenadines ! Je vais tout de même à terre à la nage avec Tom pour se
dégourdir les jambes. Il y a une petite grotte sur la plage et juste derrière
il y a une grande forêt. C’est parfait on va pouvoir débarquer incognito Shopy.
Du bateau, on aperçoit les villas de luxe qui surplombent la baie. Il y a
beaucoup de catamaran de charter (de touriste). Le lendemain, nous quittons
Bequia en se disant qu’on s’arrêtera plus longuement aussi lors de notre
retour.
Des que nous arrivons à Canouan, nous apercevons une toute
petite plage de sable blanc bordée de rochers et de cactus. Nous mettons le cap
vers RAMEAU BAY où nous nous prélasserons pendant deux jours. Cette fois ci,
Olivier, Tom est Shopy vont jeter un coup d’œil à terre pendant que je remets
en ordre le bateau (et oui on fait aussi du ménage sur un bateau !). Tout
d’un coup, des pécheurs viennent toquer à la coque du bateau pour me vendre des
superbes langoustes. Nous en achetons pour 50 EC (soit environ 15 euros) six grosses langoustes. On va se régaler ce
soir…
Ils nous apprennent que la moitié de l’ile à été acheter par
des italiens. Ce sont que des hôtels, villas de luxes, casinos, golf pour les
richissimes italiens qui viennent passer leurs vacances dans les Antilles. Il y
a une piste d’atterrissage pour les jets. Une marina est en cours de
construction pour que les italiens viennent avec leur bateau.
Nous allons tous à terre, Pénélope y compris. La petite
plage est superbe et Pénélope a comme une petite piscine entre des rochers à
l’ombre. C’est parfait pour patauger et jouer dans l’eau.
Soudain, nous voyons arriver un beau petit catamaran rouge
et blanc : c’est SEPIA avec Jean Claude et Michelle. Quelle
surprise ! Ils nous ont rejoins à Canouan pour passer une dernière soirée
avec nous avant de remonter en Martinique. Nous passons alors une bonne soirée
langouste/Ti Punch à bord de Ti Tom. Michelle nous donne deux énormes sacs de
vêtements à donner dans les iles car elle n’a pas eu le temps de sympathiser
avec les locaux pour les distribuer elle-même. Merci Michelle, grâce à toi, on
va se faire plein d’amis !
Après avoir longé l’ile de Mayerau, nous arrivons à la
magnifique baie de CHATHAM BAY. La baie est très grande avec une immense plage
de sable blanc avec quelques restaurants et cases de pêcheurs sur la plage.
Dès que nous avions posé l’ancre, des locaux arrivent sur leur bateau pour faire la promotion de leur restaurant. Je leur réponds que nous ne sommes pas en vacances mais que nous vivons toute l’année sur le bateau et que nous n’avons pas d’argent pour aller au restaurant. Nous discutons un peu. Il me dit qu’il vient juste d’avoir une petite fille. Alors, je lui offre tous les vêtements de Pénélope qui lui sont trop petit. Je donne à la fille qui l’accompagne une robe. Ils sont très contents et me disent qu’ils vont m’offrir un cadeau. Je suis tout contente et j’ai hâte de voir ce que cela va être !!!! Sur la plage, Tom se fait comme d’habitude des copains et des copines. Moi j’aime bien parler en anglais avec les enfants car j’apprends toujours plein de mots nouveaux ! je rencontre un groupe de français qui sont venus en vacances dans les Grenadines. Ils m’envient tous de savoir que nous vivons dans les Antilles sur notre bateau (lalala l’air, vous n’avez qu’à le faire !). Je sympathise aussi avec le responsable d’un somptueux restaurant tout au bout de la plage. Etant donné que c’est la basse saison, il est tout seul dans son grand restaurant et il est très fier de me faire visiter son domaine. C’est la grande classe !
Dès que nous avions posé l’ancre, des locaux arrivent sur leur bateau pour faire la promotion de leur restaurant. Je leur réponds que nous ne sommes pas en vacances mais que nous vivons toute l’année sur le bateau et que nous n’avons pas d’argent pour aller au restaurant. Nous discutons un peu. Il me dit qu’il vient juste d’avoir une petite fille. Alors, je lui offre tous les vêtements de Pénélope qui lui sont trop petit. Je donne à la fille qui l’accompagne une robe. Ils sont très contents et me disent qu’ils vont m’offrir un cadeau. Je suis tout contente et j’ai hâte de voir ce que cela va être !!!! Sur la plage, Tom se fait comme d’habitude des copains et des copines. Moi j’aime bien parler en anglais avec les enfants car j’apprends toujours plein de mots nouveaux ! je rencontre un groupe de français qui sont venus en vacances dans les Grenadines. Ils m’envient tous de savoir que nous vivons dans les Antilles sur notre bateau (lalala l’air, vous n’avez qu’à le faire !). Je sympathise aussi avec le responsable d’un somptueux restaurant tout au bout de la plage. Etant donné que c’est la basse saison, il est tout seul dans son grand restaurant et il est très fier de me faire visiter son domaine. C’est la grande classe !
Olivier nous pêche un magnifique poulpe. J’ai eu une sacré
peur car dès qu’Olivier l a enlever du harpon, le poulpe a grimper sur le
bateau a toute vitesse dans ma direction. Olivier essayer de le choper mais il
s’est attaché avec ses ventouses au coffre du cockpit. Incroyable le poulpe ne lâchait
pas prise : il soulevait le coffre quand Olivier le tirait. On en est arrivé
difficilement à le neutraliser ! Avant se régaler, nous avons du battre le
poulpe à coup de rouleau à pâtisserie. Cela nous a donné beaucoup de travail
mais nous étions bien contentes de l’avoir dans notre assiette.
Le troisième jour, nous décidons de quitter Chatham Bay car
il y a beaucoup de vent (rafales à 25 nœuds). Nous craignons que l’ancre
dérape. Le vent au bout d’un moment, c’est vraiment fatiguant. En plus,
Pénélope est malade : fièvre et rhume. Je suis déçue car je n’ai pas eu
mon petit cadeau… Mais au moment de monter l’ancre, nous avons un problème avec
le moteur : il n’accélère plus ! Oh nonnnnn….qu’est ce qui se
passe ???? Le cable qui relie la manette de l’accélérateur au moteur est
sectionné. Olivier passera donc toute la journée à bricoler pour pouvoir
rejoindre Carriacou. Puis, notre ami qui nous avait promis un petit cadeau
arrive. Pour nous remercier, il nous invite dans son restaurant. On est super
content et en plus on se régalera car tous les plats (légumes, poulets,
poissons, pomme de terre, riz, banane et bières locale) étaient
délicieux ! Je lui offre à nouveau des vêtements pour sa femme et lui
promets qu’à notre retour je lui donnerai les autres vêtements de Pénélope.
Le lendemain, nous levons l’ancre et le système (digne d’un
Mac Gyver) d’Olivier fonctionne. Nous arrivons tranquillement (nous avons vu un
requin longeant le voilier durant la navigation) à Carriacou à TYRELL BAY. Nous
sommes surpris par le nombre de bateau qu’il y a au mouillage. C’est normal
puisqu’il est réputé le plus tranquille des Grenadines. De nombreux bateau
viennent se mettent à l’abri ici durant la période cyclonique. Mais malgré le
nombre de bateau, nous trouvons une place à 20 mètres de la plage, devant tous
les autres bateaux ! Nous sommes bien content de notre place et
heureusement car nous allons y rester un bon bout de temps !