samedi 20 juillet 2013

Première tempête tropicale : CHANTAL



Tout d’abord, laissez moi vous annoncer une excellente nouvelle : le jour de mon anniversaire (et oui déjà 34 ans !), Tom du haut de ses 3 ans sait nager tout seul sans bouée, sans ceinture, sans brassard ! Mon petit Tom nage comme un petit poisson dans l’eau…c’est un magnifique cadeau d’anniversaire que mon petit canard des iles vient de m’offrir…
Ca y est l’heure du départ arrive. Nous nous sommes fixés de partir dimanche 7 juillet. La veille nous allons au bar « le pti bateau » pour faire le plein d’eau avec nos bidons (4 allers- retours avec à chaque fois 50 litres dans nos bouteilles) et la nous apprenons qu’une tempête tropicale se dirige vers les Antilles. C’est la tempête CHANTAL. Tout les gens de bateau commencent à paniquer et à se demander à quel endroit ils vont se mettre à l’abri avec leur bateau. Heuresement que nous étions prêt à partir (VHF réparé, carénage fait par Olivier, plein de course, plein d’eau, linge lavé….). Nous partons donc comme prévu à Sainte Lucie en espérant que la tempête Chantal ne se dirige pas vers nous. La traversée du canal se passe à merveille : mer plate, vent de travers à 12 nœuds, vitesse moyenne de 5/6 nœuds.
Arrivé à Sainte Lucie, nous allons nous mettre a l’abri dans la marina de Rodnay Bay. Nous nous ne mettons pas au ponton mais à une bouée dans un bassin se trouvant à l’arrière de la marina. Il est quasiment impossible à la houle  ne rentrant dans ce bassin. Nous pensons être à l’abri. La veille de la tempête Chantal nous prenons la météo et la stupeur : Chantal se dirige droit sur Rodnay Bay. Nous allons avoir l’œil de la tempête en espérant qu’elle ne se transforme pas en cyclone ! Le jour J, Olivier me réveille à 5h30 du matin pour prendre le dernier bulletin météo. Et la, toute endormie, nous découvrons que la trajectoire s’est décalé plus au nord en Martinique. Nous avons alors passé la journée enfermée dans le bateau mais nous n’avons pas eu beaucoup de vent et de pluie. Et pour ne pas se laisser abattre, j’avais même cuisiné des « diots polente ». Ouf, on a eu plus de peur que de mal mais cela veut dire qu’il est vraiment temps de partir au sud vers les Grenadines.


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