Tout d’abord, laissez moi vous annoncer une excellente
nouvelle : le jour de mon anniversaire (et oui déjà 34 ans !), Tom du
haut de ses 3 ans sait nager tout seul sans bouée, sans ceinture, sans
brassard ! Mon petit Tom nage comme un petit poisson dans l’eau…c’est un
magnifique cadeau d’anniversaire que mon petit canard des iles vient de
m’offrir…
Ca y est l’heure du départ arrive. Nous nous sommes fixés de
partir dimanche 7 juillet. La veille nous allons au bar « le pti
bateau » pour faire le plein d’eau avec nos bidons (4 allers- retours avec
à chaque fois 50 litres dans nos bouteilles) et la nous apprenons qu’une
tempête tropicale se dirige vers les Antilles. C’est la tempête CHANTAL. Tout
les gens de bateau commencent à paniquer et à se demander à quel endroit ils
vont se mettre à l’abri avec leur bateau. Heuresement que nous étions prêt à
partir (VHF réparé, carénage fait par Olivier, plein de course, plein d’eau,
linge lavé….). Nous partons donc comme prévu à Sainte Lucie en espérant que la
tempête Chantal ne se dirige pas vers nous. La traversée du canal se passe à
merveille : mer plate, vent de travers à 12 nœuds, vitesse moyenne de 5/6
nœuds.
Arrivé à Sainte Lucie, nous allons nous mettre a l’abri dans
la marina de Rodnay Bay. Nous nous ne mettons pas au ponton mais à une bouée
dans un bassin se trouvant à l’arrière de la marina. Il est quasiment
impossible à la houle ne rentrant dans
ce bassin. Nous pensons être à l’abri. La veille de la tempête Chantal nous prenons
la météo et la stupeur : Chantal se dirige droit sur Rodnay Bay. Nous
allons avoir l’œil de la tempête en espérant qu’elle ne se transforme pas en
cyclone ! Le jour J, Olivier me réveille à 5h30 du matin pour prendre le
dernier bulletin météo. Et la, toute endormie, nous découvrons que la
trajectoire s’est décalé plus au nord en Martinique. Nous avons alors passé la
journée enfermée dans le bateau mais nous n’avons pas eu beaucoup de vent et de
pluie. Et pour ne pas se laisser abattre, j’avais même cuisiné des « diots
polente ». Ouf, on a eu plus de peur que de mal mais cela veut dire qu’il
est vraiment temps de partir au sud vers les Grenadines.
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